Montpellier, une ville en mouvement où se déplacer efficacement est essentiel. Cependant, pour les habitants résidant en dehors de la métropole, la question du coût des transports en commun se pose. Quelles seront les conséquences financières de ces déplacements pour les citoyens éloignés du centre urbain ? Découvrons ensemble le montant de la hausse des tarifs et ses potentielles répercussions sur leur budget.

La Métropole de Montpellier a récemment reçu le label « Service express régional métropolitain » (Serm), visant à transformer et améliorer le réseau ferroviaire autour de la ville-centre. Si cette initiative promet des bénéfices considérables pour la mobilité urbaine, elle s’accompagne malheureusement d’une hausse marquante des tarifs pour les non-métropolitains. Que signifie concrètement cette mesure pour ceux qui vivent hors de la métropole mais dépendent de ses services de transport ?

L’annonce du label Serm

Le président de la Métropole de Montpellier, Michaël Delafosse, a reçu un appel du ministre des transports, Patrice Vergriete, lui annonçant la labellisation officielle de la Métropole au titre du Service express régional métropolitain (Serm). Ce programme, anciennement connu sous le nom de « RER métropolitain », vise à dynamiser les liaisons entre la ville-centre et ses zones périphériques.

L’objectif du Serm

Le Serm ambitionne de renforcer l’offre ferroviaire et de la compléter par d’autres modes de transport si nécessaire. Cette démarche permet de penser l’offre de transport à l’échelle du grand bassin de vie, en intégrant les besoins de huit intercommunalités voisines. L’amélioration des transports en commun est donc au cœur de ce projet ambitieux. Mais à quel prix ?

La hausse des tarifs pour les non-métropolitains

Alenka Doulain, présidente du groupe Mupes, a exprimé son mécontentement face à l’augmentation notable des tarifs des transports en commun pour les non-métropolitains. Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • Une hausse de 27 % pour le ticket 1h30
  • Une augmentation de 50 % pour le carnet de 10 tickets

Ce constat alimente la fracture territoriale, car la gratuité des transports est réservée aux habitants du cœur de la métropole, laissant ceux des territoires voisins payer des tarifs de plus en plus importants.

La réponse de la vice-présidente aux transports

Julie Frêche, vice-présidente aux transports, a répondu à ces critiques en précisant que l’augmentation des coûts est en partie due à une hausse de 38 % du coût de l’énergie, atteignant même 50 % depuis 2022. Elle a ajouté que toutes les grandes métropoles ont fait évoluer leur grille tarifaire en conséquence. De plus, une grande partie du coût du ticket est toujours financée par la Métropole, ce qui fait de Montpellier l’une des métropoles les moins chères de France pour les non-métropolitains et les touristes.

Quelles conséquences pour les usagers hors métropole ?

La question reste ouverte : cette hausse des tarifs va-t-elle dissuader les travailleurs et les voyageurs de se rendre à Montpellier ? Bien que la métropole offre l’un des tarifs les plus bas pour les non-métropolitains, la charge financière supplémentaire pourrait peser lourd pour certains habitants des zones périurbaines.

Les prochains mois seront décisifs pour évaluer l’impact de cette mesure sur la mobilité des non-métropolitains. Restez connectés pour suivre l’évolution de cette situation et les éventuelles réponses des autorités locales.